Palais de Justice de Bafoussam : La Régionale du FSNC dément l’alerte de séquestration et de pression
Le Palais de justice de Bafoussam a perdu son calme habituel ce 15 octobre 2025.
De fait, la cause est une alerte lancée par le candidat Issa Tchiroma, relayée par le lanceur d’alerte Nzuimanto.
Elle est devenue virale sur les réseaux sociaux, en quelques minutes.
Ainsi, cette alerte signale que la responsable régionale du Front Du Salut National du Cameroun (FSNC) pour la région de l’Ouest, est en mauvaise posture.
Et qu’ Aissatou Oumarou, épouse Simdze, subirait des pressions pour falsifier les procès-verbaux.
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Suite à cette information, des proches et des connaissances se sont rendus sur place.
Même des civils, se sont mobilisés pour en avoir le coeur net et s’insurger contre toute tentative de fraude.
<<Nous connaissons la vérité à propos des tendances à Bafoussam. Au cas contraire, nous saurons ce qui s’est passé>>, pouvait-on entendre dans la foule.
La Responsable du FSNC Ouest Dément les Allégations
Face à ces rumeurs, la principale concernée rassure et rejette formellement ces allégations.
De plus, elle a déclaré : « Nous n’avons pas fini. Nous n’avons pas fini de travailler. Non non non, je ne suis pas séquestrée ici.
Les travaux se poursuivent encore. Tout ce qui a eu, ce n’est pas à l’intérieur du Palais de justice. »

Plus encore, elle a également enjoint ses proches à laisser la commission travailler : « Voici les membres de la commission. S’il vous plaît, rentrez. On n’a pas terminé. »
Le Procureur de la République Confirme le Démenti, la Société Civile Reste Méfiante
Dans le même temps, pour sa part, le Procureur de la République près des tribunaux de 1ère instance de Bafoussam, Mekock Belinga, a confirmé qu’il n’en est rien.
Par ailleurs, il précise que : « Personne n’est interpellé ici. Ressortez du Palais. Personne n’est gardé à vue.
Laissez la commission travailler en toute quiétude. Elle est en train de travailler. »
Cependant, malgré ces assurances, quelques uns présents sur le site, sont restés sceptiques.
Le cas notamment du Dr Hugues Pojumé de la société civile.
En effet, d’après lui, la responsable du FSNC aurait reçu des instructions : « Nous ne sommes pas des analphabètes, je viens de voir une femme terrifiée.
L’expression de son visage ne reflète pas ce qu’elle est en train de dire.
On a bien vu qu’elle est abattue, on a comme l’impression [qu’elle dit] ce qu’on lui a demandé de dire », a-t-il affirmé.
Dans l’après midi, les populations ont été dispersées.
Aussi, les travaux se sont poursuivis en commission après cette situation en présence du Président du Tribunal de Grande Instance.
Et enfin de journée, une ceinture de sécurité a été mise en place autour du Palais de justice.
A l’effet, d’ éviter que la situation ne dégénère.
