​Appel au Boycott du 5 Octobre

​Le Syndicat des Enseignants du Cameroun pour l’Afrique (SECA) lance un nouvel appel au boycott.

C’est un préavis de grève en rapport avec toutes les activités prévues pour la célébration de la Journée Mondiale des Enseignants le 5 octobre 2025.

En effet, il justifie cette décision par le non-respect persistant des revendications des seigneurs de la craie par le gouvernement.

​De plus, le Seca estime que le 5 octobre, est traditionnellement une occasion pour les syndicats de rappeler aux gouvernants leurs obligations.

Notamment, leurs revendications selon les dispositions légales.

​Vers une Semaine de Grève : Opération « Craie Morte »

Aussi, ​ce boycott est organisé en prélude à une action plus vaste.

Autrement dit, le 6 octobre marquera le début de la troisième phase de grève pour l’année scolaire 2025/2026.

En d’autres termes, cette grève, baptisée « CRAIE MORTE », est prévue pour s’étendre sur toute la semaine.

​De même, le SECA, souligne que les raisons ayant conduit au boycott de l’année dernière sont toujours d’actualité.

De fait, cette autre édition de la journée mondiale de l’enseignement, est le lieu de rappeler à l’État, ses nombreuses promesses non tenues.

​Les Enseignants, Observateurs du Scrutin Présidentiel

Par ailleurs, le Seca annonce son association avec le COREC pour soutenir l’opération « Enseignant Observateur du Scrutin (EOS) ».

Aussi, ​l’opération EOS invite les enseignants du niveau de base au supérieur, à s’inscrire sur cette plateforme.

Du reste, il s’agit d’assurer la transparence de l’élection et garantir la « vérité des urnes ».

Dans l’ensemble, qu’ils soient du secteur public ou privé, en activité ou à la retraite les plus de 270 000 enseignants sont invités à se mobiliser.

Dans cet optique, le syndicat voit dans leur nombre un « atout majeur » pour couvrir les bureaux de vote, dont 95% sont situés dans les établissements scolaires.

​Le SECA « sait pouvoir compter sur l’ensemble de ses membres ».

Ceci pour une participation massive tant au boycott du 5 octobre qu’à l’opération EOS.