Une Camerounaise apporte son soutien à Kamto. Très loin de la terre qui m’a vue naître. Aujourd’hui je suis une apatride, pourchassée à cause de mes convictions. Ayant foi en un avenir meilleur pour mon peuple et en la lutte que j’ai choisie.
Alors même que l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme me donne le plein droit de m’exprimer sur mes convictions, le régime en place m’a contrainte à fuir.
Je m’exprime aujourd’hui avec une conviction intacte. En effet, je me suis dressée du côté de la justice, de la démocratie et d’un avenir libre de l’oppression.
Toutes ces valeurs, je les retrouve en un homme, un leader qui les incarne.
Il était donc normal que je me rende le 31 mai dernier à Paris, à la Place de la République, pour assister au meeting du MRC et donner de la force à Maurice Kamto.
« La voix de mon peuple est étouffée par ce régime, et nos rêves sont emprisonnés depuis 43 ans en lieu et place du népotisme, de la corruption, du tribalisme. » Ai-je déclaré, ce 31 mai, à la place de la République à Paris.
L’École Publique de Baloum Centre : l’urgence d’agir !
Je suis exilée aujourd’hui et je porte une douleur invisible. Mais je resterai déterminée et inébranlable pour continuer ce combat. Ceci, afin de délivrer mon peuple de ce régime.
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L’espoir que Maurice Kamto incarne m’inspire la lumière qui brillera au lendemain de la proclamation des résultats des élections présidentielles. Tout en espérant que ce régime ne mettra pas en place son habituelle machine à fraude.
L’École Publique de Baloum Centre : l’urgence d’agir !
Je n’oublierai pas d’adresser un message à mes frères et sœurs combattants restés au pays : sachez que votre résilience est notre carburant en exil et, comme l’a dit notre leader pour ne pas reprendre Thomas Sankara, il ne nous trahira jamais.
« La patrie ou la mort, nous vaincrons. »
Annick Ngounou, Camerounaise exilée, Militante MRC
