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Le Declic de l'info

Le président régional du Social Democratic Front (SDF) de l’Ouest, en un an, a œuvré pour aplanir les dissensions internes au parti. Installé à la tête de cette fédération le 1er octobre 2023, Maurice Nzeundie dresse un bilan plutôt positif, tout en restant conscient des nombreux défis à relever. Il se projette déjà vers 2025.
Entretien mené par Le Déclic de l’Info.

LDI: Monsieur Nzeundie, bonjour et merci d’avoir accepté de répondre à nos questions.Pour commencer, pourriez-vous nous en dire plus sur votre récente initiative de remise de dons, de colis alimentaires et de bourses scolaires dans les établissements de Bafoussam II, dans le département de la Mifi ?Quelles sont les motivations qui vous ont poussé à vous engager de manière aussi concrète dans le secteur de l’éducation ?

Nous devons comprendre qu’il y a des choses qui relèvent de la politique politicienne et d’autres pas du tout. L’éducation doit être prise très au sérieux. Ce sont ces enfants qui, demain, soigneront les malades, enseigneront, entre autres. C’est notre modeste contribution auprès des parents qui ont compris qu’il faut encadrer la jeunesse pour un avenir meilleur

LDI: Un an s’est écoulé depuis votre installation en tant que président régional du SDF dans la région Ouest. Pourriez-vous nous présenter un bilan de vos actions à ce poste ?

MN : Le parti se porte bien. Nous sommes en train de travailler ; le management politique n’était pas ancré dans nos habitudes. Je suis arrivé, je crée des outils, je change les façons de faire. Nous allons passer du discours au concret. Nous sommes en train de mobiliser les gens. Nous montrons que tout ne va pas si mal. Nous voulons que nos frères et sœurs comprennent. Il ne faut pas pleurer, nous sommes des sociaux-démocrates. Et nous avons la conviction que notre avenir repose entre nos mains. C’est nous qui allons choisir le destin le plus approprié pour nous.

LDI : Elections présidentielles de 2025, est-on prêt au SDF?

On a commencé le travail depuis longtemps. J’ai déjà rencontré une équipe avant le décès de notre président national Ni John Fru Ndi. L’élection de Joshua Osih a marqué le début d’une nouvelle ère. Il est en train de nous mener vers de formidables réalisations. Je l’ai accueilli ici en avril. Quel était l’objectif de la tournée nationale qu’il a organisée ? Toucher du doigt les problèmes que rencontrent les Camerounais. Il est venu, nous avons travaillé avec toutes les couches sociales. On ne peut pas gouverner sans un programme politique clair. Au SDF, ce n’est pas le cas.

Propos recueillis par Sorelle TEUSSOP

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