Présidentielle au Cameroun : La Presse Anglophone Appelée à la Responsabilité
Le président du Conseil National de la Communication (CNC), Joseph Chebonkeng Kalabubse a exhorté la presse à la responsabilité. En effet, lors d’une concertation avec des journalistes anglophones, il a souligné un impératif : « Le reporter est d’abord un informateur. Le reporter ne doit pas être un partisan ou propandiste pendant les élections ».

De plus, il a insisté sur la nécessité pour les médias de consolider la cohésion sociale. « Le média a un rôle très important, c’est eux qui doivent informer les populations pour qu’elles fassent le choix idéal le moment venu. Nous avons jugé nécessaire de passer ce message à ces hommes et femmes de la presse anglophones au Cameroun pour qu’ils soient davantage préparer à couvrir les élections avant, pendant et après », a-t-il ajouté.
Pour une presse éthique au service de la cohésion sociale
La Cameroon English Language Newspaper Publisher’s Association (CENA) a organisé cet atelier de formation à Bafoussam, le vendredi 16 mai 2025.
Ainsi, une cinquantaine de participants ont été encouragés à privilégier la responsabilité sociale du journaliste en période électorale.
Ces professionnels des médias venaient de diverses régions. Notamment du Nord-Ouest, du Sud-Ouest, du Centre, du Littoral et de l’Ouest.
Ils ont bénéficié d’un renforcement de capacités. Celui-ci portait sur la mission du journaliste, la rigueur, l’intégrité, la participation citoyenne et la démocratie.
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Ils ont salué l’organisation de cet atelier-séminaire, qui arrive à point nommé. Stephen Ojang a déclaré : « Un atelier comme celui-ci apporte beaucoup de chose en terme d’information et d’édification. Nous avions tendance à faire plaisir aux hommes politiques qui ont créé notre média, on se rend compte que nous n’étions pas professionnel. Nous allons corriger ce manquement professionnel et avec l’élection présidentielle, nous travaillerons à ce que les populations sachent soient même prendre les bonnes décisions. »

Elisabeth Banyi a partagé cet avis : « On ne sait jamais assez. Il faut toujours avoir des ateliers comme ceux-ci pour se rafraîchir la mémoire et se remettre en question. Plus encore, notre pays s’apprête à expérimenter une période pas comme les autres. Nous devons être prêts et je crois que nous avons justement gagné un plus », s’est réjouie la journaliste.

Finalement, cet exercice professionnel s’est achevé sur une note d’espoir. Celui que la presse reste professionnelle et citoyenne en période électorale.
