Les cadres de l’Union des Populations du Cameroun (UPC), parti d’opposition, ont tenu une conférence de presse ce vendredi 11 octobre 2024. C’était à la permanence du parti au quartier Ndiengdam, dans le 1 er arrondissement de Bafoussam, département de la Mifi, région de l’Ouest.
Ils dénoncent l’annulation d’une cérémonie destinée à honorer les femmes rurales de Banefo-Mifi, en leur offrant du matériel agricole. Initialement prévue pour coïncider avec la Journée mondiale de la femme rurale, cet événement n’a pas pu avoir lieu.
Selon Michel Eclador Pekoua, secrétaire général de l’UPC, toutes les dispositions avaient été prises pour assurer le bon déroulement de cette journée. Cependant, la manifestation a été interdite par le sous-préfet de Bafoussam IIème.
Il accuse directement Grégoire Bertrand Essono Bodo d’avoir pris cette décision unilatérale et arbitraire, motivée par des ambitions personnelles.
<<Essono Bodo aurait annulé cette cérémonie dans le seul but de se faire remarquer par sa hiérarchie qu’il juge l’ignorer>>, a déclaré Michel Eclador Pekoua lors de cette conférence de presse.
Cette annulation suscite l’incompréhension et la colère au sein de l’UPC, qui y voit un manque de respect envers les femmes rurales et un mépris pour le travail accompli.
Par ailleurs, Michel Eclador Pekoua, le secrétaire général de l’UPC, a annoncé que son parti prendrait bel et bien part aux prochaines élections, malgré les divisions internes. Cependant, à ce jour, la situation administrative de l’UPC n’est pas encore régularisée, mais les dirigeants assurent que le « parti du crabe » ne pliera pas l’échine.
Une minute de silence a été observée en mémoire des grandes figures de l’Union des Populations. L’UPC a saisi le tribunal de grande instance de la Mifi d’une requête en justice à l’encontre de Grégoire Bertrand Essono Bodo, pour faits d’abus de pouvoir.
Sorelle TEUSSOP