<<Nous sortons de cette concertation très ravis du fait qu’il y avait un malentendu qui a été dissipé aujourd’hui. Je crois que les uns et les autres savent déjà que chacun a sa croyance>>. Affirme Augustin Awa Fonka, ce jeudi 11 juillet. C’était au terme d’une rencontre qui s’est tenue à huis clos réunissant les deux parties prenantes. Ces assises qui ont duré plus de 2 heures, ont permis aux différents acteurs d’exprimer le fond de leur pensée. Au terme, on est revenu à de meilleurs sentiments. Le gouverneur de la région de l’Ouest du Cameroun ajoute que : << C’était tout simplement une incompréhension. Je crois que l’Église a à faire avec les mêmes populations que les chefs. En fait de compte, c’est la satisfaction, c’est l’harmonie >>.
Ont pris part à cette rencontre, une quinzaine de chefs traditionnels dont Sa Majesté Maurice Tchio, chef du groupement Bamendjo dans le département des Bamboutos. Le président du Conseil des chefs traditionnels de l’Ouest déclare qu’: << on s’est entendu et tout le monde a compris et l’Église catholique doit simplement faire son travail et la tradition la sienne >>.
Après cette intervention du gouverneur, l’opinion publique espère que ce mauvais vent qui a soufflé pendant quelques semaines, est enfin passé et que les rapports entre les chefs traditionnels de l’Ouest du Cameroun et l’Église catholique seront à nouveau au beau fixe.