Ce vendredi 5 juillet 2024, l’atmosphère est lourde dans l’arrondissement de Santchou, département de la Menoua. Les habitants sont encore sous le choc après le drame qui s’est produit la veille. Un gendarme a tiré sur un véhicule, tuant un enfant de 14 ans. Le chauffeur, un particulier a refusé de s’arrêter à un poste de contrôle. C’est ainsi que le gendarme ouvre le feu, tuant ainsi cet adolescent à bord. Selon les informations recueillies, le véhicule aurait franchi le poste de contrôle sans s’acquitter du forfait exigé par les gendarmes. Le gendarme aurait alors tiré sur le véhicule à deux reprises. Le deuxième tir a atteint l’adolescent à la tête, le tuant sur le coup. Cet incident a provoqué une vive émotion au sein de la population locale et quelques heures plutard, la colère de la foule est encore perceptible. Des manifestations ont eu lieu à Santchou pour exiger justice et des sanctions exemplaires contre le gendarme responsable. Les autorités ont appelé au calme et ont ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes du drame. Le gendarme a été mis aux arrêts. Cette tragédie met en lumière les tensions croissantes entre la population et les forces de l’ordre au Cameroun. De nombreux Camerounais dénoncent les violences policières et réclament des réformes au sein de la police et de la gendarmerie. Le gouvernement camerounais a promis de faire la lumière sur cette affaire et de prendre les sanctions nécessaires. La disparition tragique de ce jeune enfant plonge ainsi toute une famille dans la consternation et attise les tensions au Cameroun. L’information est abondamment relayée sur la toile. Des leaders d’opinion, s’indignent et présentent des condoléances aux proches de l’adolescent. Il est important que les autorités fassent preuve de transparence et de justice dans cette affaire afin de ramener le calme et de prévenir de nouveaux drames.